Bernarda alba from yana

  • Kokolampoe , camp de la transportation, Saint-Laurent du Maroni
  • Du 05 décembre 2019 au 06 décembre 2019
  • 0594 694 20 97 90 (kokolampoe)
  • 20h
  • 12euros ( -de 20 ans : 8 euros ) kokolampoe

Bernarda alba from yana, une pièce inspirée de l'oeuvre de Federico Garcia Lorca

Résumé

"Mourrez-en de jalousie, mais Pépé le Romano est à moi. Il m’amène aux roseaux de la rivière… Je ne supporte plus l’horreur de ces murs après avoir goûté la saveur de sa bouche. Je serai sa chose… tout le village contre moi, me brûlant de ses doigts de feu… poursuivie par « les honnêtes gens »… Et je mettrai la couronne d’épine des femmes qui sont aimées par un homme marié."
A la mort d’Antonio Maria Benavides, son époux, Bernarda Alba se prépare à fermer sa maison, au Monde. Elle s’enfermera avec ses cinq filles, pour vivre les huit années que durera le deuil, tel que le veut la tradition!
Mais le vivant, du corps de ses filles, la projettera brutalement dans une modernité insoupçonnée. Pepe le Romano, est-ce grain de sel invisible qui fera dérailler une mécanique de vie, si bien huilée par une organisation quasi totalitaire, de la « destinée » des femmes… Un ordre, encore établi ?
C’est Adela, la plus jeune des soeurs, qui donnera le signal de sa révolution des corps … « Je fais de ma personne ce qui me plaît !...Mon corps sera à qui je voudrai… Ce n’est point par-dessus toi, qui es une servante, c’est par-dessus ma mère que je sauterais pour éteindre ce feu qui s’est levé en moi, dans mes jambes, dans ma bouche ! ».

Pour qu'elle cause, enfin? La liberté, le désir, l’amour…à mort ?

 

Un auteur engagé...jusqu'à la mort
Après le retentissement mondial de son Romancero gitan en 1928, Federico Garcia Lorca, poète, dramaturge espagnol se consacre sans compter à la « Barraca », théâtre d’étudiants au service du peuple, qui parcourt toutes les routes d’Espagne. Il séjourne aux Etats-Unis, en Argentine, où il connait un succès retentissant. Il achève La Maison de Bernarda Alba en pleine montée des totalitarismes, le 19 juin 1936. Il sera fusillé deux mois plus tard, jour pour jour, par les forces franquistes.